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31-03-2016
La venue du Roi des rois
Quelle joie, une fois de plus, de profiter de cette tribune pour communiquer avec vous. Nous rendons grâces au Seigneur du privilège qu’il nous accorde de collaborer avec lui à son œuvre dans notre monde troublé. Une catastrophe n’est pas oubliée qu’une autre survient; le feu d’un conflit armé n’est pas éteint qu’un autre s’allume.
Une visite très attendue
Il y a quelques jours, pour la première fois depuis 1928, soit depuis près de 90 ans, un président américain, que plusieurs personnes considèrent comme l’homme le plus puissant du monde, rendait visite à son homologue cubain.
«Cette visite est donc historique et montre bien que les deux présidents veulent amener les négociations à un point de non-retour et laisser derrière plus de 50 ans de tensions, de guerre froide et de mauvaises relations».
Des mesures de sécurités ont été prises pour assurer le bon déroulement de cette visite officielle. Toutes les couches de la population voulaient voir ce président marcher sur le sol cubain... Que de frénésie cette rencontre a suscitée ! Alors, je n’ai pu m’empêcher de tracer un parallèle entre cette visite historique et la première venue de notre Seigneur ici-bas.
La venue du Fils de Dieu
En contraste, à Bethléhem, simple bourgade, Joseph et Marie n’ont trouvé qu’une étable pour donner naissance au Fils de Dieu annoncé entre autres par les prophètes Ésaïe et Michée. Il n’y avait pas de place pour Jésus dans l’hôtellerie, et son seul berceau a été une mangeoire. Aucun homme important ne l’attendait, mais les anges de l’armée céleste louant Dieu ont éveillé le cœur de simples bergers, qui sont allés adorer l’enfant devenu leur Seigneur. Des sages, étrangers venus de loin, lui ont apporté de l’or, de la myrrhe et de l’encens. Quant au roi d’Israël, Hérode, il a cherché à le faire mourir.
Plus tard, à la fin de son ministère public, Jésus a eu droit à une entrée triomphale à Jérusalem, quand, assis sur un ânon, le petit d’une ânesse, il y est arrivé. Les gens «coupaient des rameaux des arbres et les répandaient sur le chemin. Et les foules qui allaient devant lui, et celles qui suivaient, criaient, disant: Hosanna au fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts!» (Matthieu 21. 8, 9). Cet événement unique allait représenter un dernier appel pour Jérusalem, la ville «qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés» (Matthieu 23. 37). À peine une semaine plus tard, la foule qui avait crié: «Hosanna! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Jean 12. 13) hurlait désormais: «Crucifie, crucifie-le!» (Luc 23. 21) Était-ce bien les mêmes personnes? Serions-nous capables d’acclamer le Roi des rois pour ensuite le rejeter? Malheureusement oui! L’homme qui n’est ni né de nouveau ni dirigé par le Saint-Esprit est capable de tout. Ainsi on a «mis à mort le prince de la vie, lequel Dieu a ressuscité d’entre les morts» (Actes 3. 15).
Et nous, comment l’attendons-nous
Puisque notre cœur n’est pas meilleur que celui des personnes qui ont livré Jésus aux Romains ou qui l’ont cloué à la croix, nous devons répondre à plusieurs questions fondamentales. Avons-nous accepté de nous reconnaître pécheurs? Avons-nous reçu par la foi le salut gratuit que nous offre le Seigneur de gloire? Attendons-nous la seconde venue du Seigneur? Veillons-nous, comme les sages de l’Orient, pour discerner les signes que Dieu nous a laissés dans sa Parole?
Chrétiens, exhortons-nous à attendre le Seigneur, à l’aimer et à le servir, désireux de recevoir quelques récompenses de sa part quand nous paraîtrons devant lui. Nous pourrons alors dire avec la bien-aimée: «[…] tous les fruits exquis, nouveaux et anciens: mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi!» (Cantique 7. 13.)